Pour mes lecteurs gamers, vous devez déjà connaitre les action-RPG Mass Effect de Bioware qui sont de véritables perles vidéoludiques. Si ce n'est pas encore le cas, tout ce que vous devez savoir c'est qu'il s'agit d'un space odyssey où vous incarnez le héros principal, le Commandant Shepard, qui doit sauver la galaxie face à de méchants aliens, accompagné de coéquipiers tous plus différents les uns que les autres. Bref, je ne suis pas là pour vous raconter l'histoire puisque le but de ce billet est justement de vous la faire découvrir à travers des vidéos qu'un fan a réalisées en capturant et mettant bout à bout toutes les scènes narratives du jeu (dur de parler de cinématiques quand la plupart sont réalisées avec le moteur du jeu). Inutile de vous dire que ça représente un travail de titan... Si vous êtes fan et que vous souhaitez tout revoir d'une traite, ou que vous n'êtes pas un gamer dans l'âme mais juste curieux de connaitre l'histoire de jeux dont tout le monde parle, vous pouvez revivre les 2 premiers volets de cette trilogie déjà cultissime (à mon avis) ! Pour cela, il vous suffit de vous rendre sur cette page pour le 1er volet, et celle ci pour le 2nd.
N'hésitez pas à aller remercier Cymeril, auteur de ces vidéos sur sa page Dailymotion. Bon visionnage, et je ne saurais que trop conseiller aux amoureux de bons jeux vidéos de ne pas regarder ces "films" et de les acheter car ils valent vraiment le coup ! J'espère d'ailleurs vous en faire une review prochainement.
J'ai vu récemment le dernier James Bond, Quantum of Solace, et je dois avouer avoir été très déçu par plusieurs points. Tout d'abord, je trouve que Daniel Craig ne correspond pas du tout à l'image du James que j'adore: charmeur, charismatique et avec cette pointe de flegme britannique dont ont fait preuve les précédents (même Thimothy Dalton en avait plus, à mon humble avis, c'est pour dire...). Je trouve que Craig fait américano-allemand mais n'a rien vraiment rien d'un British. Il est tout en force physique et ça se ressent dans les 2 derniers opus de la saga où il a incarné le rôle du plus célèbre des agents au service secret de sa majesté. Je ne lui jette pas du tout la pierre, c'est un très bon acteur mais je l'apparenterais plus au héro basique à la Bruce Willis qu'à ce sex symbole qu'est devenu 007 au fil des années. C'est évident que la tâche est plus qu'ardue vu ses prédécesseurs. Il faut arriver à supporter la comparaison avec un Sean Connery ou un Roger Moore, ou même, son prédécesseur direct, Pierce Brosnan (bien qu'un peu petit) qui faisait très bien l'affaire et correspondait bien à l'image que je me fais du personnage.
Attention toi, je t'ai à l'oeil !
Autre point à souligner, le film en lui même; car jusqu'à présent, nous étions habitués à certains standards à ce niveau aussi. En premier lieu, c'était la présentation des évènements nécessitants l'intervention de James Bond suivi du générique toujours excellent avec une BO de choix, puis c'est au tour de la présentation de la mission par M et les gadgets très attendus par Q (rip Desmond Llewelyn, décédé il y a presque 10 ans déjà...), suivi par une bonne scène d'action assez brève pour nous mettre dans le bain et nous rappeler que James n'est pas là pour rigoler, puis le moment tant attendu, l'arrivée des James Bond Girls (établi par l'inoubliable apparition d'Ursula Andress sortant de l'eau en bikini dans le premier volet, contre Dr. No). Après tout ça, enchainement de scènes d'actions, utilisation des gadgets, des explosions, des méchants, des coups durs, des courses poursuites et victoire de Double-Zéro-Sept avec la récompense finale, James qui gagne le coeur d'une ou de plusieurs le petit veinard JB Girls. L'ordre n'était pas forcement toujours respecté mais toutes ces parties y étaient et le résultat était toujours excellent. Ce sont d'ailleurs, à mon avis, les ingrédients qui nous donnent, encore aujourd'hui, envie de revoir les anciens films même s'ils commencent à dater (James Bond 007 contre Dr. No est quand même sorti en 1963...). Les choses ont commencé à changer avec l'arrivée de Pierce Brosnan, quelques standards ont été "bafoués" comme le martini "shaken, not stirred" remplacé par du champagne, ou les Aston Martin remplacées par des BMW... De petites choses me direz-vous mais qui sont, pour un fan tel que moi, inadmissibles... Et depuis Casino Royale, c'est carrément l'ensemble de l'esprit de la saga qui a changé... Beaucoup plus d'action, moins d'histoire, plus d'explosions et de plans séquences à sensation, moins de "charming Bond's touch", beaucoup moins d'humour, en clair, un film d'action à l'américaine, ou comme je les appelle, les Bruce Willis like... A part le nom, plus grand chose à voir avec les bons vieux James que je prends plaisir à regarder encore et encore même si j'en connais presque chaque réplique par coeur (j'exagère car il y a toujours certains volumes que je connais moins que d'autres).
Si vous êtes arrivés jusqu'ici, c'est que le sujet doit vous tenir à coeur mais vous n'êtes peut être pas aussi radical que moi et trouvez que je suis trop dur avec Daniel Craig et les 2 derniers opus, alors que commercialement, ils ont très bien marché et ont d'ailleurs été les 2 plus rentables. Pour moi, ces chiffres ne signifient pas grand chose, car au final, il est certain que ce style de films ramènent toujours un paquet de monde et font facilement un carton au box office (surtout avec le label James Bond collé aux fesses). Avec de l'action partout, c'est les jeunes qui se régalent et les moins jeunes, fans de Bond à l'éternel (comme les diamants), qui suivent la marche n'arrivant pas à décrocher et espérant toujours que le suivant sera meilleur... De plus, il ne faut pas oublier que les supports de diffusion ont été multipliés ces dernières années ce qui fait une rentrée considérable et non négligeable de $$.
Après cet article, je vais encore plus passer pour un vieux rabat joie mais quand on touche à un mythe qui me tient autant à coeur que celui que représente James Bond, il y a forcement des chances pour que je me rebelle. Je comprends cependant tout à fait que vous ne soyez pas d'accord avec moi et que vous trouviez les derniers volets très bons. Il est clair qu'en tant que films à par entière, ils sont très réussis mais n'atteignent pas pour moi le label de qualité qu'a toujours représenté la franchise créée par Ian Fleming et adaptée par Albert R. Broccoli. C'est d'ailleurs étrange ou pas en même temps que tout se soit mis à dériver à partir du décès de ce dernier...
Bref à "My name is Bond, James Bond !" j'ai envie de répondre "Ah bond ?" (à noter également que cette réplique culte n'est même pas présente dans le dernier volet... tout comme l'intro avec le viseur... une honte...)
Pour ne pas finir sur tant de haine, ou plutôt de nostalgie, et pour vous prouver que je ne suis pas contre l'évolution, c'est le thème de James Bond mashuped par Dj Moule que je vous propose: Dj Moule - Superstitious Bond (Steevie Wonder Vs Propellerheads)
Comment qu'il fait trop le goss' beau Sean à côté de son Aston Martin DB5 !
Comme je vous l'ai dit lundi, j'ai vu Gran Torino, le dernier film de Clint Eastwood. Pour faire simple, Walt Kowalski, un vétéran de la guerre de Corée, aigri et solitaire après la mort de sa femme, et vivant dans un quartier majoritairement peuplé d'asiatiques, va se prendre d'amitié pour ses voisins, une famille Hmong (peuple d'Asie), et se mêler sans le vouloir à leurs problèmes de gangs de quartier...
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Je ne vais pas vous en dire plus sinon vous risquez de me haïr à juste titre. J'ai tout simplement adoré le film, que ce soit l'histoire, la réalisation, les jeux d'acteurs, le son... Tout est vraiment bon ! Il dure 1h55 et je dois avouer ne pas avoir vu passer le temps tellement j'étais plongé au coeur même de l'histoire. Clint joue un personnage sombre, tel le héro de guerre qu'il représente (comme l'inspecteur Harry) mais qui se révèlera être dôté d'une très grande générosité. Les problèmes raciaux sont très présents, que ce soit des blancs, des noirs, des jaunes, des hispanos... Tout le monde en prend pour son grade. Il y a aussi de grands moments de relâchement, je pense notamment aux joutes d'insultes verbales racistes entre Walt et son coiffeur qui allègent l'atmosphère au milieu de ce climat plutôt tendu.
A 78ans, M. Clint Eastwood nous bluffe et montre encore une fois qu'il est loin d'être un has-been. Vous l'aurez compris, je vous recommande plus que chaudement ce film, même s'il est vrai que je suis un fan de Clint depuis tout petit (merci papa-maman) mais je pense que les critiques que vous pouvez voir à droiteà gauche confirmeront très vite mon sentiment. Dernière petite chose, si l'anglais ne vous rebute pas, foncez le voir en VO ! Les dialogues sont tellement riches que je pense que la VF doit sembler dénaturée à côté...
J'en profite pour remercier Jennifer de m'avoir permis d'aller voir ce film via la campagne fêtant les 60 ans d'Adidas: Adidas Originals. En résulte une nouvelle ligne de vêtement sports wear (normal venant d'Adidas en même temps) pour toute la famille. N'hésitez pas à faire un tour sur leur site, et pour finir, la vidéo promo très bien réalisée par Adidas pour l'occasion avec pour fond, le titre de Madcon, Begin :
Je ne sais pas vous, mais ça me donne envie de faire la fiesta !