Sud Web, une conférence pour tous les faiseurs de web

Présentation

Sud Web est une conférence orientée front end animée par et pour des passionnés participant au développement du web. Cet évènement se déroule sur 2 jours. Le 1er est consacré à des conférences de divers orateurs entrecoupées par des lightning talks, le 2ème à des ateliers pratiques où nous pouvons approfondir - entre autre - ce qui a été dit la veille. À noter qu'il est tout à fait possible de proposer un atelier sur place.

Les retours d'expérience sont au cœur des débats. Si vous attendez la présentation de la dernière techno à la mode, autant vous dire que vous serez déçu. Sud Web met l'accent sur le partage et nous incite à ce qu'il aille dans les 2 sens (c'est mieux, sinon c'est du don).

sudweb-logo

Ce que j'en pense

L'édition avignonaise a été ma deuxième expérience de Sud Web, après celle de Toulouse l'année dernière. J'y ai tout particulièrement apprécié le rythme soutenu des échanges entre les participants, il n'y a pas de temps mort, même en dehors des conférences. Tout est fait pour que nous continuions à bavarder, aussi bien lors des pauses que des repas.

Un autre point positif étant de pouvoir rencontrer des personnes que nous lisons quotidiennement, que ce soit de par leurs blogs, leur compte Twitter, IRC et j'en passe. Je tenais d'ailleurs à remercier la Thym Sud Web pour les informations renseignées au bout des tours de coup, car certains ne ressemblent pas vraiment à leurs avatars - si le p'tit gars du Nord passe par ici, il se reconnaitra peut-être !

Pour les plus motivés, la soirée communautaire entre ces 2 journées permet de faire durer le plaisir. Qu'il est bon de discuter qualité web, techniques d'intégration ninja-style, clients mail nous forçant à pondre du code façon âge de pierre, d'entrepreunariat... tout ça avec des passionnés, autour d'un bon buffet et de quelques godets !

Le gros point noir de cette conférence est clairement sa durée ! Que ces 2 jours passent vite...

Ce que j'en retire

  • plein d'astuces pour mieux développer, des pistes d'outils à tester
  • de bonnes rencontres (que j'espère revoir vite)
  • la "confirmation" d'être sur la bonne voie, de faire un métier qui me passionne et dans lequel je prends du plaisir
  • encore et toujours plus de motivation (et je ne pense pas être le seul)

Conclusion

Un grand merci aux organisateurs qui se démènent avant et pendant l'évènement pour nous offrir un concentré de sujets de qualité dans un cadre toujours plus impressionnant. Je pense garder longtemps en mémoire l'air des chansonnettes lancées par Rudy entre chaque prise prise de parole. Vous avez amplement mérité le repos du guerrier. Nous n'oublierons pas cette salle du Palais des Papes d'Avignon :

sudweb-avignon-palais-papes

 

Je ne sais pas si ce que je viens de vous raconter vous aura motivé, mais une chose est sûre : je serai de l'édition 2014 !

Liens utiles :

Bonne année 2012

Encore à la bourre pour vous souhaiter à toutes et à tous une bonne et heureuse année 2012 : santé, bonheur, réussite... Pour ma part, si je devais faire le point sur l'année qui vient de passer, je dirais qu'elle a été assez mouvementée mais que le bilan est incontestablement positif, tant sur le plan personnel que professionnel : changement de ville, nouveau job, et beaucoup de projets et d'envies qui me trottent dans la tête et finiront par voir le jour. Je vous en parlerai prochainement ici même.

Côté geek, pas de folies, je me suis juste pris Skyrim (dont je ne désespère pas de vous faire une review) qui est une pure tuerie et que je ne saurais que trop vous recommander (sur PC si possible). J'attends également avec impatience l'arrivée de Free Mobile qui devrait avoir lieu demain (conférence à 8h30 et inscriptions à 9h30), pour dire bye bye à la dernière ligne qui me raccroche au fruit qu'a volé Michal et bonjour à la caravane.

Pas de résolutions particulières pour cette nouvelle année, de toutes façons elles ne tiennent jamais, pas vrai ? :p

Ubuntu 11.04 Natty Narwhal, erreur isolée ou changement de direction ?

Quasiment deux mois après la sortie de la version 11.04 d'Ubuntu baptisée Natty Narwhal, que ressort-il de l'évolution de cette distribution destinée au grand public ? Jusqu'à présent, j'avais toujours été satisfait des choix faits par Canonical, mais cette fois, je dois avouer avoir été déçu, et pas qu'un peu. Les propos qui vont suivre ne reflètent que mon avis et je peux très bien comprendre que vous ne soyez pas d'accord avec chacun des points qui vont être abordés. C'est parce que j'apprécie Ubuntu que je me permets de donner mon avis pour que les choses évoluent dans le bon sens (que ce soit dans le mien ou pas).

L'arrivée de Unity, trop tôt et maladroitement imposée ?

Commençons par le changement le plus flagrant : le remplacement par défaut de l'interface de bureau Gnome Shell par Unity. Outre le fait qu'à mes yeux, ce type d'interfaces trouve tout son sens sur les notebooks ou les tablettes mais n'apporte pas grand chose niveau ergonomie aux ordinateurs de bureau (ce n'est pas le débat), j'ai trouvé incroyable de l'imposer aux utilisateurs n'effectuant qu'une mise à jour sans même les prévenir que tout leur environnement de travail allait changer ! Les geeks me diront (à raison) que ça faisait un bail que c'était prévu, et en étant un moi-même je le savais bien, mais ici il ne s'agit pas d'une quelconque distro 4 da g33ks only. Le changement d'un environnement de bureau est un événement majeur dans l'expérience d'un utilisateur à ne surtout pas prendre à la légère même pour un geek, alors que dire quand il est question de LA distribution qui se veut la plus user friendly, l’étendard des "jeunes" (et moins jeunes) libristes en puissance ? Si les habitués ont vite su comment revenir sur le mode classique, j'ai pu constater qu'il était loin d'en être de même pour les novices. Alors oui, Google est ton ami, on connaît le refrain ! Mais est-il normal d'avoir besoin de chercher quoi que ce soit pour revenir sur une configuration précédente alors que la seule action exécutée par l'utilisateur aura été de mettre à jour son système, comme recommandé par... le système lui-même !

Les bugs en pagaille de Unity (non focus des applications devant se lancer après un clic sur un lien ou autre, nombreux problèmes au support des dualscreens là où il n'y en avait pas avant, la white list de l'applet indicator...)  après plusieurs bêtas prouvent bien que le projet était trop jeune pour être poussé en production. Je ne vais pas faire de commentaire quant à un possible coup de Mark Shuttleworth souhaitant mettre en place Unity au plus vite pour éviter que les gens ne s'habituent à Gnome 3... Amusant comme je sens une odeur familière au monde propriétaire traverser la banquise.

Utilité de l'installation automatique des nouvelles applications par défaut lors des upgrades

Ce n'est pas propre à la 11.04 mais tant qu'à parler des petites choses pouvant déranger lors des upgrade, autant tout déballer, non ? Je n'ai jamais su trop quoi penser de l'installation automatique des nouvelles applications par défaut ? Quel est l'intérêt pour un utilisateur habitué à un soft de lui en ajouter un du même usage ? S'il n'était pas satisfait de celui proposé par défaut, il en aura sûrement téléchargé un autre via la logithèque ou grâce à des recommandations d'un ami/un ennemi/Google/Obi Wan Kenobi. N'est ce pas un des charmes du libre que de pouvoir essayer différentes solutions pour trouver celle qui nous convient ? Et installer des programmes qui ont de grandes chances de ne jamais servir (puisqu'ils n'ont pas été présentés et que la personne devait déjà utiliser ceux installés précédemment), à part installer un sentiment de confusion et alourdir la liste des applications, l'espace disque et le nombre de mises à jour à faire, désolé mais je ne vois pas. [NotePourLesTrolls] Pour l'utilisateur lambda, la fenêtre de description des mises à jour N'EST PAS une présentation et n'est d'ailleurs jamais consultée par les novices ! [/NotePourLesTrolls]

Propositions

Il me semble logique que les nouvelles applications sélectionnées à chaque version soient placées par défaut lors d'une installation mais pourquoi forcément les installer lors d'une mise à jour. A mon humble avis, une présentation poussée des nouveautés et des changements engendrés par cette dernière devrait être proposée. Une présentation pouvant paraître trop lourde à gérer, le minimum serait de donner les liens vers les pages du wiki les concernant.
Une option devrait proposer à l'utilisateur de rester sur les paquets déjà présents sur son ordinateur, sauf en cas d'obsolescence avérée ou de choix clairement notifié. J'entends d'ici les gens qui vont me dire, qu'il n'y qu'à rester sur une LTS (Long Term Support) comme ça, évitant ainsi les problèmes pendant 3 ans (date de renouvellement des version LTS). Je ne suis qu'en partie d'accord car nous ne ferions que retarder l'inévitable. Je ne cherche pas à esquiver les évolutions, cycle normal en informatique, ni les choix faits, mais je pense qu'ils devraient mieux être expliqués pour que tout le monde puisse savoir de quoi il retourne avant de prendre les décisions qui s'imposent. Je le dis et je le répète mais c'est d'une distribution destinée à tous dont il est question !

Conclusion

Après tout ça, vous pourriez être tenté de croire que je dénigre complètement Ubuntu, et pourtant il n'en est rien, même si je dois bien avouer que les choses ne vont pas vraiment dans un sens que j'apprécie. Donner son avis pour faire évoluer les choses n'est-il pas une des propriétés du monde des logiciels libres ? Car au fond, ce n'est pas forcément à moi que je pense en écrivant ce billet car je suis à même de changer les éléments qui ne me correspondent pas même si je trouve ça déprimant. Nombreux ont été les gens déçus ou ayant des problèmes face à cette mise à niveau, difficile après ça de dire aux utilisateurs lambdas que la vie sous Ubuntu est plus calme et tranquille que celle d'un utilisateur du côté obscur de la force. Espérons que les prochaines versions soient moins perturbantes que celle de ce mois d'avril 2011. Dur à croire, surtout quand on entend Mark Shuttleworth parler d'un possible mais sérieux remplacement de Firefox par Chrome dès la 12.10 (dans un an et demi). Si encore c'était Chromium, je ne dis pas, mais Chrome...

Pourquoi j’aime le rugby

Après la victoire ce week-end de Toulouse sur Montpellier, et fier supporter des rouges et noirs que je suis, j'ai eu envie de faire un billet personnel résumant ma passion pour le rugby. Je suis conscient que c'est un pur cliché mais étant originaire de la région toulousaine, terre où le ballon ovale règne en maître, je dois avoir ça dans le sang. Là où d'autres villes sont dévouées au ballon rond, à Toulouse, même si vous n'êtes pas fan de rugby, il est impossible de passer à côté de l'engouement suscité lors des matches, aisément identifiable par le trafic généré autour du Stade Ernest Wallon (lors des rencontres classiques du Top 14), ou du Stadium (accueillant les gros matches comme les phases finales ou les rencontres de la H Cup). Dans la ville rose, les personnes ne vivant pas au rythme du Stade Toulousain se comptent sur les doigts d'une main, ok j'exagère peut être légèrement, c'est mon côté sudiste qui ressort, aussi bien dans la gente masculine que féminine ! En effet, outre les shorts moulant des muscles saillants forgés par des centaines d'heures passées sur le terrain ou dans les salles de sport et quelques bonnes marmites de cassoulet, nombreuses sont les demoiselles attirées par ce jeu qui parait extrêmement brutal pour un non-initié mais qui sait se révéler technique et majestueux en grattant un peu. Simples curieuses au premier abord, elles en deviennent de ferventes supportrices !

Vue de la foule amassée au Capitole pour fêter la victoire du 18ème Brennus par le Stade Toulousain en 2011Vue de la foule amassée au Capitole pour fêter la victoire du 18ème Brennus par le Stade Toulousain

Chaque match est une occasion de fête, dans la bonne humeur du rugby, ce qui m'amène au point suivant : la mentalité. [bisounours land]Que dire d'un sport où après s'être "tapés" dessus pendant plus de 80mn pour gagner une finale, les joueurs se félicitent sincèrement à la fin du match, même si la déception des perdants est grande ? Il n'y a qu'à revoir l'image de Skrela ne résistant pas à l'envie de transmettre sa joie à son "vieux" coéquipier à ses débuts à Colomiers et plus tard au Stade Français, Fabien Galthié (alors en interview sur France 2 :p), désormais entraîneur de l'équipe adverse ! Ou encore Jean-Baptiste Elissalde (ancien joueur de Toulouse désormais entraîneur des lignes arrières) consolant le jeune montpelliérain Benoît Paillaugue.[/bisounours land] J'ai encore en tête le moment où les joueurs sont montés chercher le Brennus pour faire les photos officielles (éclipsant au passage notre cher président qui se trouvait juste derrière). Une fois ce rituel terminé, les joueurs ont apporté leur 18ème bout de bois aux supporters toulousains, en récompense naturelle de leur soutien, voulant leur faire partager au maximum ce moment de fête, avant de faire la même chose le lendemain place du Capitole, là où la veille, tous les fans (jeunes, moins jeunes, seuls ou en famille) s'étaient amassés pour suivre le match sur un écran géant disposé pour l'occasion (et aller faire un tour chez Tonton après le match).

William Servat tenant le 18eme bouclier de Brennus du Stade Toulousain au Capitole en 2011William Servat tenant le 18ème bouclier de Brennus du Stade Toulousain au Capitole

Les valeurs colportées par ce sport essaient toujours d'être positives, que ce soit le fair play, l'esprit collectif avant, pendant et après le jeu (le groupe étant comme une famille), le travail, la persévérance, la bonne humeur, [ajoutez ici ce que vous trouvez juste d'ajouter à ma liste non exhaustive]. Je trouve que c'est le plus important car c'est cette image qui donne envie aux plus jeunes de faire la même chose, les pros sont des modèles qu'ils ont envie de suivre, donc autant qu'ils transmettent du positif. Bien sûr qu'il y a des coups de gueule, des coups de fouets distribués par Guy Novès pendant chaque mi-temps, des vilains gestes, mais connaissez-vous un sport ou un endroit sur Terre où il n'y en a pas ? De plus, j'ai l'impression que cette cohésion de groupe est portée (en partie en tous cas) par un respect dû à l'ancienneté. Les jeunes joueurs ont l'occasion d'apprendre énormément aux côtés de personnes plus expérimentées et en profitent au maximum. Que j'aurais aimé savoir ce qui a tourné dans la tête de Jean-Marc Doussain ou de Nicolas Bézy samedi soir !

Les joueurs du Stade Toulousain entourrant le Brennus au Capitole en 2011Les joueurs du Stade Toulousain entourrant le Brennus au Capitole en 2011

Comme je l'ai dit plus haut, c'est la "guerre" pendant le match, mais une fois que le coup de sifflet final a retenti, c'est la 3ème mi-temps qui démarre. Qu'il est bon d'aller boire quelques binches pour se relaxer après le stress d'un gros match. Tout le monde y est convié, les vainqueurs comme les perdants, et dans la bonne humeur je vous prie ! Après la demi-finale confrontant Toulouse à Clermont, les 2 frères ennemis, au stade Vélodrome de Marseille, nombreux étaient les gens vivant près de la Canebière à être étonnés qu'il n'y ait pas eu de débordements. Sûr que ça doit les changer d'un OM-PSG trop tentante pour ne pas la faire, désolé !

Je suis également impressionné par ces hommes de l'ombre, même si les médias aiment beaucoup trop à mon goût parler d'eux : les entraîneurs. Ils essaient de faire tendre leurs joueurs vers l'excellence, obligés de rester sur le banc, presque impuissants, ne pouvant que prier pour que tout se passe bien. Que ce soit Guy Novès avec le Stade Toulousain, Vern Cotter avec Clermont ou Fabien Galthié avec Montpellier, être au top dans le monde professionnel est tout sauf un coup de chance. C'est à force d'heures / de mois / d'années de travail, de peaufinages tactiques, de détails assimilés, de cohésion de groupe que tout cela est possible. Certes, cette finale n'aura pas été représentative du niveau de jeu toulousain, mais elle est la récompense d'une saison passée au top dans ce tournoi national.

Vous aurez remarqué que j'ai insisté sur le fond et non sur la forme. Je suis évidemment passionné par les phases de jeu du sport en lui même ! Pas mal de départs à noter du côté du Stade Toulousain en cette fin de saison (Skrela qui s'en va à Clermont, Heymans à Bayonne, Kelleher au Stade Français, Michalak déjà reparti chez les Sharks), ce qui promet du changement pour la prochaine ! Je suis également avec attention la montée en puissance des jeunots cités plus haut.

Le revers de la médaille à tout ça, c'est que ce sport devenant de plus en plus populaire, l'argent et les dérives qui vont avec (salaires des joueurs, "starifications", retransmissions sur des chaînes privées, sponsors trop présents, etc) croissent proportionnellement. La professionnalisation est relativement récente, il n'y pas si longtemps, les joueurs avaient un autre boulot à côté. Espérons que nous n'en arriverons pas aux déboires du milieu footballistique... Mais restons positifs : TOU-LOU-SAINS !

Crédits photos : merci walp, reporter en direct !

Bonne année 2011

Bonjour à tous ! Je sais bien que l'année a déjà commencé depuis plus d'une semaine maintenant, mais comme le dit l'adage, mieux vaut tard que jamais ! Pas vrai ? J'espère que vous avez passé de bonnes fêtes, que le Papa Noël vous a bien gâté avec tout plein d'objets geeks, et que vous avez pu vous gaver déguster de bons petits plats préparés avec amour.

Pour ma part, pas grand chose à signaler, toujours sur 36000 choses en même temps (pour ne rien changer). J'ai profité de ces vacances pour me remettre à jouer. J'ai littéralement dévoré DeathSpank Orfans of Justice (dont je vais d'ailleurs vous parler très prochainement) normal depuis le temps que je l'attendais, et Braid. En ce moment, je m'attaque à la suite de DeathSpank, Thongs of Virtue, et j'ai déjà bien entamé Les Mésaventures de P.B. Winterbottom. J'espère arriver à vous montrer ici un peu plus de photos cette année. Je vous souhaite à toutes et à tous, une excellente année, santé, bonheur et tout ce qui va avec ! Et vous alors, rien à me raconter ?

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