Chute du nombre d’utilisateurs de Firefox

Firefox est en perte de vitesse, ce n'est un secret pour aucun Mozillien qui se respecte. La question que je me suis posée est : pourquoi ?

mozilla-firefox-logo

Empreinte mémoire trop importante ?

Sa gestion de la mémoire et sa lenteur au démarrage ont souvent été pointées du doigts mais un gros effort a été fait par les développeurs et même si le panda roux est toujours gourmand, il est redevenu plus véloce. N'oubliez pas que son concurrent direct, Chrome, a un héritage de code bien moins fourni dû à sa « jeunesse » face au dinosaure qu'est Firefox. Cette dernière remarque tend d'ailleurs à devenir de moins en moins vraie.

Manque-t-il de fonctionnalités ?

Passé cet aspect, je me suis demandé si le manque de fonctionnalités précoces n'y était pas pour quelque chose. Si vous êtes développeur web, vous avez déjà du tomber sur une page de démo ou pas contenant des effets non pris en charge par Firefox (du « sucre graphique » la plupart du temps). Cependant, les utilisateurs lambda ne s'attachent pas à ce genre de choses et j'irais même plus loin en disant qu'ils ne les voient même pas.
Pour ce qui est du soft en lui même, il n'a rien de moins que les autres. Alors comment se fait-il que de plus en plus de monde le déserte et que le navigateur de Chrome grignote de plus en plus de parts de marché ?

Opt-out aggressif

Un début de piste pourrait venir de l'opt-out actif à l'installation de certains logiciels qui oblige l'utilisateur à être attentif. Bien connu des utilisateurs de Windows (et de Mac aussi il me semble), les logiciels tiers téléchargés sur le web utilisent souvent ce procédé. L'utilisateur toujours pressé ne prend pas le temps de lire toutes les indications et se retrouve à la fin de l'installation avec un nouveau navigateur devenu le logiciel par défaut sans l'avoir vraiment choisi... Les interfaces n'étant plus vraiment différentes (mauvais tournant de Mozilla pour le coup), il est facile pour un non-initié de ne même pas faire la différence ! Ou alors s'il la fait, il mettra ça sur le compte d'une mise à jour.

Opération séduction auprès des développeurs

Le fait que les développeurs web aient tendance à préférer Chrome pour ses outils intégrés, ses extensions et ses fonctionnalités intégrées de façon rapide représente selon moi un flux important de migration. Nous ne représentons certainement pas la majorité des utilisateurs (loin de là) mais qui va conseiller le grand public et choisir à la place du néophyte si ce n'est les gens qui travaillent dessus considérés comme référents concernant tout ce qui touche au web. Effet boule de neige en approche !

Que faire ?

  • Promouvoir Firefox autour de soi
  • Expliquer aux gens l'importance d'utiliser un navigateur libre soutenu par une fondation qui ne cherche pas le profit à tout prix et n'espionne pas toutes les requêtes effectuées sur son logiciel
  • Prendre un peu de temps avec eux pour vérifier leur configuration
  • Leur dire de se méfier des petites cases à décocher pour être sûr de ne pas installer n'importe quoi (c'est juste une question d'habitude) (ou leur installer Linux, ok je sors)
  • Mozilla a également pris le taureau par les cornes et reste à l'écoute de ses utilisateurs et diversifie les plate-formes où Firefox est disponible (Firefox pour Android, Firefox OS ou plus récemment Firefox Developer Edition)

Spread Mozilla's love

 

 

Ubuntu 11.04 Natty Narwhal, erreur isolée ou changement de direction ?

Quasiment deux mois après la sortie de la version 11.04 d'Ubuntu baptisée Natty Narwhal, que ressort-il de l'évolution de cette distribution destinée au grand public ? Jusqu'à présent, j'avais toujours été satisfait des choix faits par Canonical, mais cette fois, je dois avouer avoir été déçu, et pas qu'un peu. Les propos qui vont suivre ne reflètent que mon avis et je peux très bien comprendre que vous ne soyez pas d'accord avec chacun des points qui vont être abordés. C'est parce que j'apprécie Ubuntu que je me permets de donner mon avis pour que les choses évoluent dans le bon sens (que ce soit dans le mien ou pas).

L'arrivée de Unity, trop tôt et maladroitement imposée ?

Commençons par le changement le plus flagrant : le remplacement par défaut de l'interface de bureau Gnome Shell par Unity. Outre le fait qu'à mes yeux, ce type d'interfaces trouve tout son sens sur les notebooks ou les tablettes mais n'apporte pas grand chose niveau ergonomie aux ordinateurs de bureau (ce n'est pas le débat), j'ai trouvé incroyable de l'imposer aux utilisateurs n'effectuant qu'une mise à jour sans même les prévenir que tout leur environnement de travail allait changer ! Les geeks me diront (à raison) que ça faisait un bail que c'était prévu, et en étant un moi-même je le savais bien, mais ici il ne s'agit pas d'une quelconque distro 4 da g33ks only. Le changement d'un environnement de bureau est un événement majeur dans l'expérience d'un utilisateur à ne surtout pas prendre à la légère même pour un geek, alors que dire quand il est question de LA distribution qui se veut la plus user friendly, l’étendard des "jeunes" (et moins jeunes) libristes en puissance ? Si les habitués ont vite su comment revenir sur le mode classique, j'ai pu constater qu'il était loin d'en être de même pour les novices. Alors oui, Google est ton ami, on connaît le refrain ! Mais est-il normal d'avoir besoin de chercher quoi que ce soit pour revenir sur une configuration précédente alors que la seule action exécutée par l'utilisateur aura été de mettre à jour son système, comme recommandé par... le système lui-même !

Les bugs en pagaille de Unity (non focus des applications devant se lancer après un clic sur un lien ou autre, nombreux problèmes au support des dualscreens là où il n'y en avait pas avant, la white list de l'applet indicator...)  après plusieurs bêtas prouvent bien que le projet était trop jeune pour être poussé en production. Je ne vais pas faire de commentaire quant à un possible coup de Mark Shuttleworth souhaitant mettre en place Unity au plus vite pour éviter que les gens ne s'habituent à Gnome 3... Amusant comme je sens une odeur familière au monde propriétaire traverser la banquise.

Utilité de l'installation automatique des nouvelles applications par défaut lors des upgrades

Ce n'est pas propre à la 11.04 mais tant qu'à parler des petites choses pouvant déranger lors des upgrade, autant tout déballer, non ? Je n'ai jamais su trop quoi penser de l'installation automatique des nouvelles applications par défaut ? Quel est l'intérêt pour un utilisateur habitué à un soft de lui en ajouter un du même usage ? S'il n'était pas satisfait de celui proposé par défaut, il en aura sûrement téléchargé un autre via la logithèque ou grâce à des recommandations d'un ami/un ennemi/Google/Obi Wan Kenobi. N'est ce pas un des charmes du libre que de pouvoir essayer différentes solutions pour trouver celle qui nous convient ? Et installer des programmes qui ont de grandes chances de ne jamais servir (puisqu'ils n'ont pas été présentés et que la personne devait déjà utiliser ceux installés précédemment), à part installer un sentiment de confusion et alourdir la liste des applications, l'espace disque et le nombre de mises à jour à faire, désolé mais je ne vois pas. [NotePourLesTrolls] Pour l'utilisateur lambda, la fenêtre de description des mises à jour N'EST PAS une présentation et n'est d'ailleurs jamais consultée par les novices ! [/NotePourLesTrolls]

Propositions

Il me semble logique que les nouvelles applications sélectionnées à chaque version soient placées par défaut lors d'une installation mais pourquoi forcément les installer lors d'une mise à jour. A mon humble avis, une présentation poussée des nouveautés et des changements engendrés par cette dernière devrait être proposée. Une présentation pouvant paraître trop lourde à gérer, le minimum serait de donner les liens vers les pages du wiki les concernant.
Une option devrait proposer à l'utilisateur de rester sur les paquets déjà présents sur son ordinateur, sauf en cas d'obsolescence avérée ou de choix clairement notifié. J'entends d'ici les gens qui vont me dire, qu'il n'y qu'à rester sur une LTS (Long Term Support) comme ça, évitant ainsi les problèmes pendant 3 ans (date de renouvellement des version LTS). Je ne suis qu'en partie d'accord car nous ne ferions que retarder l'inévitable. Je ne cherche pas à esquiver les évolutions, cycle normal en informatique, ni les choix faits, mais je pense qu'ils devraient mieux être expliqués pour que tout le monde puisse savoir de quoi il retourne avant de prendre les décisions qui s'imposent. Je le dis et je le répète mais c'est d'une distribution destinée à tous dont il est question !

Conclusion

Après tout ça, vous pourriez être tenté de croire que je dénigre complètement Ubuntu, et pourtant il n'en est rien, même si je dois bien avouer que les choses ne vont pas vraiment dans un sens que j'apprécie. Donner son avis pour faire évoluer les choses n'est-il pas une des propriétés du monde des logiciels libres ? Car au fond, ce n'est pas forcément à moi que je pense en écrivant ce billet car je suis à même de changer les éléments qui ne me correspondent pas même si je trouve ça déprimant. Nombreux ont été les gens déçus ou ayant des problèmes face à cette mise à niveau, difficile après ça de dire aux utilisateurs lambdas que la vie sous Ubuntu est plus calme et tranquille que celle d'un utilisateur du côté obscur de la force. Espérons que les prochaines versions soient moins perturbantes que celle de ce mois d'avril 2011. Dur à croire, surtout quand on entend Mark Shuttleworth parler d'un possible mais sérieux remplacement de Firefox par Chrome dès la 12.10 (dans un an et demi). Si encore c'était Chromium, je ne dis pas, mais Chrome...

Réflexion à propos des données que nous confions aux services web

Les épisodes rocambolesques de Xmarks ou de Delicious qui risquaient de fermer leurs portes, ou Tumblr down pendant plus d'une journée  m'ont amené à penser une fois de plus à l'importance de la pérennité des services en ligne auxquels je confie mes données. Quel internaute s'adonnant à des pratiques de partage / veille ou une utilisation avancée des réseaux sociaux ne se sert pas de Delicious, Tumblr, Xmarks, ou Bit.ly ... ? Peu importe l'outil, le fait est que vous n'êtes plus le gestionnaire direct de ce que vous déposez. Les avantages y sont énormes, que ce soit pour les nouvelles fonctionnalités, la sécurité, la disponibilité, la bande passante, les frais, et j'en passe, c'est du "plug and play" ! Le revers de la médaille, c'est que le jour où il y a un pépin, ou que votre outil préféré que vous alimentez quotidiennement depuis plusieurs années est down de façons répétées ou décide de mettre la clé sous la porte, ça se complique. Au mieux vous pouvez exporter vos données dans un format qui sera réutilisable par un autre service du même genre mais dans le pire des cas, il n'est plus possible de récupérer quoi que ce soit, vous voici reparti sur une page vierge...

J'en arrive au fait de cet article, plus ça va, et plus j'ai tendance à souhaiter gérer de A à Z l'ensemble de ce que je dépose sur le net. C'est pour cette raison (entre autre) que j'héberge mon blog, mon service d'URLs courtes et désormais mon système de bookmarks (grâce à Scuttle dont je vous ai venté les mérites ici même), il n'y a quasiment que Tumblr qui résiste à cette vendetta. Il est évident qu'il ne faut pas en arriver à l'extrême inverse en n'utilisant plus que des services que nous pourrions auto-héberger, mais je pense qu'il est important de faire un bilan afin de bien nous rendre compte de ce qui est important et que nous ne souhaitons absolument pas perdre, et ce qui l'est moins et ne nécessite pas (ou peu) d'attention en comparaison.
"T'es bien gentil avec tes conseils, mais:

  • j'ai trop craqué sur Tumblr et je ne peux plus m'en passer
  • je n'ai pas de serveur perso pour installer tout ça
  • je n'ai pas les compétences pour le gérer
  • je n'ai pas envie de me prendre la tête
  • rajoutez ici ce que vous voulez

alors bon...", et vous avez tout à fait raison ! Dans ce cas, il me semble nécessaire de bien se renseigner sur la possibilité d'exporter ses données dans un format ouvert de préférence. Une autre astuce peut consister à rechercher un système de backups automatique lié au service à utiliser (dans le style de TweetBackup pour Twitter), ça ne mange pas de pain et ça peut toujours servir. Dans tous les cas, il ne faut surtout pas attendre le dernier moment !

Et vous, quelle tactique avez-vous adoptée ?

Crédit image

Comment gérer la diffusion massive des données de géolocalisation ?

En bon geek qui se respecte, j'ai toujours adoré les services inutiles donc indispensables allant de feu Uptime-Project qui a apparemment été repris sous le nom de Uptimeprj à l'essai de plusieurs jeux online plus chronophages qu'intéressants. La mode du moment est aux services de géolocalisation du type Foursquare qui permettent de "marquer" en ligne l'endroit où vous vous trouvez à un moment précis et d'en informer un groupe de personnes (amis, famille, etc). Je n'ai rien contre, mais quand on voit comment les gens ont peur de Big Brother et flippent de laisser leurs RDV sur Google Agenda, je trouve ça assez paradoxal vu que là c'est carrément de leur propre chef qu'ils offrent leurs données persos et en temps réel ! Il est bien évidemment possible de paramétrer qui peut avoir accès à ses données mais bon... Bref, je ne vais pas remettre en cause ce principe puisque chacun est libre d'y adhérer ou pas, j'ai dû louper une étape capitale me permettant de l'apprécier, et si quelqu'un souhaite me l'expliquer, je suis tout ouie.

Maintenant que je me suis attardé sur une remarque qui ne devait prendre qu'une ligne, j'en arrive au véritable sujet de ce billet que je n'ai nullement rédigé dans le but de juger les utilisateurs des outils de géolocalisation. En fait, la chose qui me dérange le plus, se sont ceux qui lient ces dits services à leurs comptes Twitter (ou Facebook dans une moindre mesure, ce dernier étant pour moi plus perso), spammant ainsi les personnes intéressées par le contenu de base mais qui n'ont que faire de savoir qu'un tel est en train de s'empiffrer de churros 4 rue de la Ré' à 15h26 ou qu'un autre attend son métro sur le quai de la Rapé... Il me semblait avoir compris que Twitter était un espace de microblogging dont le but était de communiquer des informations susceptibles d'être intéressantes. Alors ok, certains l'utilisent également de manière perso (ça m'arrive de temps en temps), mais depuis quelques mois, ma timeline se voit de plus en plus encombrée par ces infos de géoloc' auxquelles je ne porte pas grand intérêt.

La solution est simple me direz-vous: l'UNFOLLOW ! Je suis d'accord et j'ai d'ailleurs bien vite laissé tomber les personnes qui faisaient du check-in (action de marquage) tous les 10 mètres, mais pour les autres, je dois bien avouer que le reste de leur contenu, qui soyons honnêtes en représente la majorité, m'intéresse toujours. Suis-je le seul à ne pas voir la valeur ajoutée, à ne pas saisir l'intérêt d'afficher ces données persos sur des comptes destinés à tous ? A la limite, si les sites de ces services ne proposaient pas de fonctions sociales, je pourrais comprendre, mais là, il suffit que les gens que ça intéresse se connectent entre eux non ? Ce qui me paraitrait plus logique serait d'afficher ces check-in sur sur des lieux de publications personnelles (blog perso, Facebook en rapport avec la famille ou les amis ou toutes autres personnes pouvant être intéressées par ses allers et venus, ou compte Twitter perso).

Il faut bien comprendre que malgré le caractère assez négatif qui peut transpirer de ce que je viens d'écrire, je ne fais que m'interroger sur la manière à adopter pour compartimenter les différents flux d'informations de plus en plus nombreux et variés diffusés sur la toile à propos d'une seule et même personne. Il est évident que multiplier le nombre de médias/comptes n'est pas une solution mais je persiste à penser que la dissociation contenu généraliste/perso (sauf rares exceptions) permet de conserver une certaine logique vis à vis de ceux qui nous lisent.

ps: au pire, il reste toujours DestroyTwitter qui permet de filtrer le contenu d'exclure des tweets de sa timeline via des mots clés ! :p

« My name is Bond, James Bond ! » Ou comment détruire un mythe…

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J'ai vu récemment le dernier James Bond, Quantum of Solace, et je dois avouer avoir été très déçu par plusieurs points. Tout d'abord, je trouve que Daniel Craig ne correspond pas du tout à l'image du James que j'adore: charmeur, charismatique et avec cette pointe de flegme britannique dont ont fait preuve les précédents (même Thimothy Dalton en avait plus, à mon humble avis, c'est pour dire...). Je trouve que Craig fait américano-allemand mais n'a rien vraiment rien d'un British. Il est tout en force physique et ça se ressent dans les 2 derniers opus de la saga où il a incarné le rôle du plus célèbre des agents au service secret de sa majesté. Je ne lui jette pas du tout la pierre, c'est un très bon acteur mais je l'apparenterais plus au héro basique à la Bruce Willis qu'à ce sex symbole qu'est devenu 007 au fil des années. C'est évident que la tâche est plus qu'ardue vu ses prédécesseurs. Il faut arriver à supporter la comparaison avec un Sean Connery ou un Roger Moore, ou même, son prédécesseur direct, Pierce Brosnan (bien qu'un peu petit) qui faisait très bien l'affaire et correspondait bien à l'image que je me fais du personnage.

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Attention toi, je t'ai à l'oeil !

Autre point à souligner, le film en lui même; car jusqu'à présent, nous étions habitués à certains standards à ce niveau aussi. En premier lieu, c'était la présentation des évènements nécessitants l'intervention de James Bond suivi du générique toujours excellent avec une BO de choix, puis c'est au tour de la présentation de la mission par M et les gadgets très attendus par Q (rip Desmond Llewelyn, décédé il y a presque 10 ans déjà...), suivi par une bonne scène d'action assez brève pour nous mettre dans le bain et nous rappeler que James n'est pas là pour rigoler, puis le moment tant attendu, l'arrivée des James Bond Girls (établi par l'inoubliable apparition d'Ursula Andress sortant de l'eau en bikini dans le premier volet, contre Dr. No). Après tout ça, enchainement de scènes d'actions, utilisation des gadgets, des explosions, des méchants, des coups durs, des courses poursuites et victoire de Double-Zéro-Sept avec la récompense finale, James qui gagne le coeur d'une ou de plusieurs le petit veinard JB Girls. L'ordre n'était pas forcement toujours respecté mais toutes ces parties y étaient et le résultat était toujours excellent. Ce sont d'ailleurs, à mon avis, les ingrédients qui nous donnent, encore aujourd'hui, envie de revoir les anciens films même s'ils commencent à dater (James Bond 007 contre Dr. No est quand même sorti en 1963...). Les choses ont commencé à changer avec l'arrivée de Pierce Brosnan, quelques standards ont été "bafoués" comme le martini "shaken, not stirred" remplacé par du champagne, ou les Aston Martin remplacées par des BMW... De petites choses me direz-vous mais qui sont, pour un fan tel que moi, inadmissibles... Et depuis Casino Royale, c'est carrément l'ensemble de l'esprit de la saga qui a changé... Beaucoup plus d'action, moins d'histoire, plus d'explosions et de plans séquences à sensation, moins de "charming Bond's touch", beaucoup moins d'humour, en clair, un film d'action à l'américaine, ou comme je les appelle, les Bruce Willis like... A part le nom, plus grand chose à voir avec les bons vieux James que je prends plaisir à regarder encore et encore même si j'en connais presque chaque réplique par coeur (j'exagère car il y a toujours certains volumes que je connais moins que d'autres).

Si vous êtes arrivés jusqu'ici, c'est que le sujet doit vous tenir à coeur mais vous n'êtes peut être pas aussi radical que moi et trouvez que je suis trop dur avec Daniel Craig et les 2 derniers opus, alors que commercialement, ils ont très bien marché et ont d'ailleurs été les 2 plus rentables. Pour moi, ces chiffres ne signifient pas grand chose, car au final, il est certain que ce style de films ramènent toujours un paquet de monde et font facilement un carton au box office (surtout avec le label James Bond collé aux fesses). Avec de l'action partout, c'est les jeunes qui se régalent et les moins jeunes, fans de Bond à l'éternel (comme les diamants), qui suivent la marche n'arrivant pas à décrocher et espérant toujours que le suivant sera meilleur... De plus, il ne faut pas oublier que les supports de diffusion ont été multipliés ces dernières années ce qui fait une rentrée considérable et non négligeable de $$.

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Après cet article, je vais encore plus passer pour un vieux rabat joie mais quand on touche à un mythe qui me tient autant à coeur que celui que représente James Bond, il y a forcement des chances pour que je me rebelle. Je comprends cependant tout à fait que vous ne soyez pas d'accord avec moi et que vous trouviez les derniers volets très bons. Il est clair qu'en tant que films à par entière, ils sont très réussis mais n'atteignent pas pour moi le label de qualité qu'a toujours représenté la franchise créée par Ian Fleming et adaptée par Albert R. Broccoli. C'est d'ailleurs étrange ou pas en même temps que tout se soit mis à dériver à partir du décès de ce dernier...

Bref à "My name is Bond, James Bond !" j'ai envie de répondre "Ah bond ?" (à noter également que cette réplique culte n'est même pas présente dans le dernier volet... tout comme l'intro avec le viseur... une honte...)

Pour ne pas finir sur tant de haine, ou plutôt de nostalgie, et pour vous prouver que je ne suis pas contre l'évolution, c'est le thème de James Bond mashuped par Dj Moule que je vous propose: Dj Moule - Superstitious Bond (Steevie Wonder Vs Propellerheads)

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Comment qu'il fait trop le goss' beau Sean à côté de son Aston Martin DB5 !

Et vous, que pensez-vous de tout ça ?