Synergy : résoudre le problème des boutons suivant/précédant inactifs de la souris

Il y a quelques temps de ça, je vous avais parlé de Synergy, un logiciel permettant de partager son clavier et sa souris entre plusieurs ordinateurs via le réseau. Après son installation, les boutons suivant et précédant de ma souris ne fonctionnaient pas sur le PC client. Rien de bloquant, mais quand même gênant à la longue. Après quelques recherches, j'étais tombé sur le manuel du fichier de configuration de Synergy. C'est grâce à ce procédé que j'ai pu arriver à régler ce problème. Je concède que l'utilisation d'un fichier de conf' soit un poil plus complexe que celle d'une interface graphique, mais vous allez voir, bien expliqué, ça n'a rien de sorcier !

synergy-splash

Commencez par créer un fichier synergy.sgc contenant les informations ci-dessous à un endroit accessible par la machine devant faire Synergy serveur. Il est conseillé de le placer à la racine de votre répertoire d'utilisateur, mais ce n'est en aucun cas une obligation. La configuration suivante est utilisée pour un Windows 7 (dont le nom sur le réseau local est Nom-PC-Windows) en Synergy serveur, et une Ubuntu (ayant pour nom sur le réseau local Nom-PC-Ubuntu) en Synergy client et où l'écran de l'Ubuntu est à gauche, et celui du Windows est à droite (à adapter en fonction à votre cas) :

section: screens
    Nom-PC-Windows:
    Nom-PC-Ubuntu:
end
section: links
    Nom-PC-Windows:
        left  = Nom-PC-Ubuntu
            Nom-PC-Ubuntu:
        right = Nom-PC-Windows
end
section: options
    mousebutton(4) = mousebutton(6)
    mousebutton(5) = mousebutton(7)
end

Une fois ce fichier créé :

  • lancez Synergy sur la machine devant faire office de Synergy serveur
  • cochez le bouton radio Utiliser la configuration existante
  • allez chercher le fichier de configuration précédemment créé
  • cliquez sur Appliquer
  • Enjoy!

Comme toujours, si vous avez des questions, n'hésitez pas à laisser un message dans les commentaires.

Arrivée de Steam sur Linux : il était temps !

Que d'années passées pour en arriver là, mais j'aime à penser que nous apercevons la fin du tunnel ! C'est quand même pas trop tôt de voir une plateforme aussi importante que Steam s’intéresser à Linux ! Et dire que j'avais presque fini par me faire une raison... Non, j'exagère si peu. Mais que s'est-il passé pour que les p'tits gars de chez Valve tournent enfin leurs yeux vers les gamers utilisant un OS libre ? L'arrivée de Steam sur Mac en a sûrement été la première étape. Mac OS X est en effet un système composé - entre autre - d'un noyau open source : FreeBSD. Le succès rencontré par son arrivée sur les ordis à la pomme et les étapes de migration désormais connues me font penser qu'une bonne partie du boulot été entamé pour aller plus loin.

Il faut savoir que le patron de Valve, Gabe Newell, est un ancien employé de chez Microsoft et ne pense pas que du bien du Windows 8 à venir (un argument de plus ?). Voir la communauté Ubuntu commencer à proposer des jeux payants via son software center a dû motiver encore plus le CEO de Valve à se pencher réellement sur la question après toutes ces années où les linuxiens - moi y compris - spéculaient sur un possible passage de Steam sur notre manchot préféré. Un autre point ayant pu peser dans la balance est la grande réussite des Humble Bundles - dont je vous ai déjà parlé ici. Les statistiques accompagnant les achats de packs des jeux sur le site ont dû permettre de montrer que le nombre de joueurs sur Linux - bien qu'inférieurs aux utilisateurs de Windows ou de Mac - n'était plus négligeable. Mais n'est-ce pas le cas depuis plus de 10 ans ? Entre ceux qui gardent une partition Windows exclusivement pour jouer et les plus forcenés des barbus qui tweak Wine à mort pour arriver à faire tourner correctement le dernier hit vidéoludique à la mode, je pense que le public ciblé est bien là.

Toutes ces petites choses mises bout à bout font qu'après 10 ans d'attente, nous avançons dans le bon sens. Point de rancœur ici, bien au contraire, j'attends juste de voir tourner Left4Dead 2 et - au moins - les autres jeux source sur mon Ubuntu pour crier victoire. Espérons juste qu'il soit un peu mieux optimisé qu'à sa sortie sur Mac et ne nécessite pas 12Go de RAM pour fonctionner autrement que comme un papi souffreteux à qui nous aurions volé sa canne. La cerise sur le gâteau serait d'avoir un client relativement ouvert permettant aux geeks de patcher les différents problèmes rencontrés puis de les partager afin de contenter un maximum de joueurs aux configurations matérielles différentes. Oui je sais, il faudrait que j'arrête de vivre au pays des bisounours.

J'en profite d'être sur un billet parlant de Steam pour dire à ceux qui me lisent et souhaiteraient jouer avec moi que je suis dispo sur Steam, alors n'hésitez pas à vous faire connaître dans les commentaires ou sur Twitter afin d'échanger nos SteamIDs ! 😉

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Changer la résolution d’écran d’une machine virtuelle Virtualbox en ligne de commande

Petite astuce plus pense-bête que véritable billet pour les personnes utilisant VirtualBox. Si vous souhaitez changer la résolution de votre VM en ligne de commande, voici ce qu'il faut taper :

VBoxManage controlvm "nom-de-votre-vm" setvideomodehint largeur hauteur profondeur-des-couleurs

Exemple :

VBoxManage controlvm "Windows XP" setvideomodehint 1024 600 32

J'ai eu besoin de faire cette manip' après qu'un de mes OS virtualisés se soit lancé sans savoir pourquoi dans une résolution minuscule qui ne me permettait pas de basculer dans une résolution convenable. À noter qu'il faut que le jeu de pilotes Guest Additions (merveilleusement bien traduit en français par 'Additions invité') soit installé au préalable sur votre VM pour que cela fonctionne (explications d'installation sur Ubuntu-fr.org ou sur AskUbuntu pour les anglophiles souhaitant plus d'OS en exemples et plus de détails).


Installer le Guest Additions

Je vous invite à aller faire un tour sur la doc de la commande VBoxManage [en] pour y trouver tout un tas de contrôles utiles pour votre VM.

Avidemux, un logiciel libre, gratuit et simple d’édition vidéo multi-plateformes

Si vous cherchiez un logiciel d'édition vidéo simple et pouvant être installé légalement de n'importe où et sur n'importe quel OS (Linux, Windows, Mac OS, BSD), Avidemux pourrait bien faire votre affaire. Ses fonctions sont basiques mais largement suffisantes pour la plupart d'entre nous. Vous pouvez couper, copier, coller des bouts de vidéos, placer des marqueurs (A-B) pour faire une sélection, ré-encoder ou recaler la vidéo et le son, incruster des sous-titres, recadrer la vidéo et j'en passe. Il possède aussi des assistants pour convertir simplement les vidéos que vous souhaitez lire sur un iPhone, un iPod Touch, une PSP ou plus communément sur un lecteur de DVD. Ce logiciel est facile à prendre en main contrairement à d'autres où les interfaces sont chargées de tout un tas de boutons dont le commun des mortels ne se servira jamais.

Avidemux se présente donc comme le parfait outil pour monter ses films de vacances ou régler quelques soucis présents sur une vidéo existante. Étant open source, multi-plateformes et gratuit, vous pourrez vous le procurer facilement. À noter que pour les Ubunteros, il est présent dans les dépôts officiels, un petit sudo apt-get install avidemux (ou un tour dans la logithèque pour les allergiques à la ligne de commande) devrait suffire à votre bonheur.

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Hotot, un client Twitter Open Source à découvrir

Intégralement basé sur des technos web ouvertes (HTML, JS, CSS), Hotot reprend les mécanismes déjà bien connus des principaux clients Twitter. Il permet le multi-colonnes pouvant afficher la timeline, les messages directs, les mentions, les profils utilisateurs ou la recherche intégrée, mais aussi l'intégration dans les tweets de médias de type image. Les conversations sont faciles à suivre puisque le fil des différents tweets les composant sont affichables d'un simple clic et se placent antéchronologiquement sous le dernier. Autre détail qui a pour moi son importance, à l'heure où tous les liens passant par Twitter sont raccourcis et transformés par le service t.co, Hotot traduit les liens et les affiche tels qu'ils ont été postés par leurs utilisateurs (ce qui ne vous empêchera pas de tomber sur des liens raccourcis). Une fonction de notifications par alertes visuelles ou sonores est activable / désactivable à souhait. Vous pouvez aussi éditer l'ensemble des informations contenues dans votre profil (photo de profil, bio...) sans passer par le site officiel.

A l'aide d'extensions déjà fournies à l'installation, il vous sera possible d'activer ou de désactiver des fonctions telles que le filtrage par mots-clés / services afin d'éviter les tweets que vous ne juger pas utile de voir sur votre timeline (Foursquare, Viadeo, Linked In & co pour ma part). Les Google Maps peuvent aussi être affichées directement et vous pouvez également configurer le module d'upload de photos vers les services img.ly, Twitpic ou Plixy. Un autre module permet la sauvegarde de tweets sur ReadItLater ou Instantpaper.


Capture d'écran de la timeline principale

Ce projet open source (encore en version alpha) fonctionne aussi bien sur Linux que sur Windows ou Mac OS. A noter que pour les hardcore users de l'oiseau bleu, il ne supporte pas encore le multi-comptes, mais vous pouvez le lancer plusieurs fois. Pour être 100% satisfait, il faudrait juste qu'on puisse définir que le haut de la timeline ne bouge pas lors de la réceptions de nouveaux tweets. J'aime pouvoir reprendre ma lecture là où je l'ai arrêtée sans avoir à faire attention de ne pas être tout en haut de la fenêtre.

Selon moi, ses gros points forts sont sa légèreté, sa simplicité, ses fonctions pratiques et son système d'extensions qui permet à tout développeur d'y ajouter des fonctions. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait pour y intégrer le "raccourcisseur" d'urls YOURLS que j'utilise depuis quelques temps. Un système était déjà en place pour les gros services tels que Bit.ly ou tinyURL, il m'a donc été facile de le modifier pour y implémenter ce que je voulais. J'ai d'ailleurs été agréablement surpris, après avoir soumis ma modification sur Github, qu'elle soit intégrée dans la foulée. Petit bémol à ce propos, car ça me laisse penser que les modifications ne sont pas testées avant d'être poussées en MAJ... Espérons que ça ne soit que pour les ajouts mineurs (ce qui n'excuse en rien cette pratique).


Capture d'écran de l'affichage d'un profil

Pour l'installer sur Ubuntu, ajoutez le dépôt suivant à l'aide des commandes ci-dessous :

  • sudo add-apt-repository ppa:hotot-team
  • sudo apt-get update
  • sudo apt-get install hotot

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