Pour dépasser les 10 FPS en jouant à un jeu de 2003 en 2020 sur une configuration qui tient la route, téléchargez, décompressez puis exécutez le fichier contenu dans l'archive ci-dessous. Il va modifier les clés du registre Windows sans autre action de votre part.
Vous devriez pouvoir vous (re)plonger dans ce jeu culte. Je l'ai pris sur Steam mais sachez qu'une une version GoG existe. Elle est peut-être moins problématique, mais vu le titre des messages sur le forum, j'en doute. À noter qu'une version HD est disponible sur PlayStation 3 et Xbox 360 depuis 2011. Inutile de vous dire que j'attends la suite avec impatience sans savoir ni quand elle arrivera ni dans quel état. Wait & see.
Que d'années passées pour en arriver là, mais j'aime à penser que nous apercevons la fin du tunnel ! C'est quand même pas trop tôt de voir une plateforme aussi importante que Steam s’intéresser à Linux ! Et dire que j'avais presque fini par me faire une raison... Non, j'exagère si peu. Mais que s'est-il passé pour que les p'tits gars de chez Valve tournent enfin leurs yeux vers les gamers utilisant un OS libre ? L'arrivée de Steam sur Mac en a sûrement été la première étape. Mac OS X est en effet un système composé - entre autre - d'un noyau open source : FreeBSD. Le succès rencontré par son arrivée sur les ordis à la pomme et les étapes de migration désormais connues me font penser qu'une bonne partie du boulot été entamé pour aller plus loin.
Il faut savoir que le patron de Valve, Gabe Newell, est un ancien employé de chez Microsoft et ne pense pas que du bien du Windows 8 à venir (un argument de plus ?). Voir la communauté Ubuntu commencer à proposer des jeux payants via son software center a dû motiver encore plus le CEO de Valve à se pencher réellement sur la question après toutes ces années où les linuxiens - moi y compris - spéculaient sur un possible passage de Steam sur notre manchot préféré. Un autre point ayant pu peser dans la balance est la grande réussite des Humble Bundles - dont je vous ai déjà parlé ici. Les statistiques accompagnant les achats de packs des jeux sur le site ont dû permettre de montrer que le nombre de joueurs sur Linux - bien qu'inférieurs aux utilisateurs de Windows ou de Mac - n'était plus négligeable. Mais n'est-ce pas le cas depuis plus de 10 ans ? Entre ceux qui gardent une partition Windows exclusivement pour jouer et les plus forcenés des barbus qui tweak Wine à mort pour arriver à faire tourner correctement le dernier hit vidéoludique à la mode, je pense que le public ciblé est bien là.
Toutes ces petites choses mises bout à bout font qu'après 10 ans d'attente, nous avançons dans le bon sens. Point de rancœur ici, bien au contraire, j'attends juste de voir tourner Left4Dead 2 et - au moins - les autres jeux source sur mon Ubuntu pour crier victoire. Espérons juste qu'il soit un peu mieux optimisé qu'à sa sortie sur Mac et ne nécessite pas 12Go de RAM pour fonctionner autrement que comme un papi souffreteux à qui nous aurions volé sa canne. La cerise sur le gâteau serait d'avoir un client relativement ouvert permettant aux geeks de patcher les différents problèmes rencontrés puis de les partager afin de contenter un maximum de joueurs aux configurations matérielles différentes. Oui je sais, il faudrait que j'arrête de vivre au pays des bisounours.
J'en profite d'être sur un billet parlant de Steam pour dire à ceux qui me lisent et souhaiteraient jouer avec moi que je suis dispo sur Steam, alors n'hésitez pas à vous faire connaître dans les commentaires ou sur Twitter afin d'échanger nos SteamIDs ! 😉
Je vous avais parlé il y a quelques mois de la sortie du dernier "bébé" d'Eric Chahi, From Dust, et je viens naturellement vous en faire une review après l'avoir dévoré. Parlons tout d'abord de sa durée de vie quelque peu limitée, j'ai fini le jeu en à peine quelques heures - pré-commandé chez Ubisoft ne sachant pas qu'il allait sortir sur Steam, pas de certitude, mais à la louche, je dirais 3-4. La prise en main s'est faite naturellement, les commandes étant peu nombreuses et assez intuitives. Pour ce qui est de l'histoire, comme je l'avais expliqué dans mon précédent billet, nous incarnons une divinité appelée le Souffle, chargée de protéger et de faire évoluer une tribu primitive sur différentes îles/cartes où la nature impose chaque fois des règles bien particulières. Les phénomènes climatiques sont impressionnants et très bien réalisés, que ce soit la propagation de la végétation, les tsunamis ou les éruptions volcaniques, tout ça fonctionne très bien. Du côté des interactions du joueur avec la matière (nous pouvons déplacer l'eau et la terre, mais aussi façonner la roche à l'aide de la lave produite par les volcans), j'ai trouvé ça très fun et les univers étant assez variés, je n'ai pas eu le temps de m'en lasser - que le jeu soit court y est sûrement pour quelque chose.
C'est vraiment dommage mais j'ai trouvé que le jeu prenait toute sa puissance dans sa dernière carte. Quelle idée de donner les gros pouvoirs (possibilité de modelage du terrain, d'ajout de cours d'eau, de volcans...) à la toute fin du jeu ? Je conçois tout à fait qu'il aurait été stupide d'être tout puissant durant la majorité de l'histoire, mais n'avoir ces atouts que sur une seule carte est assez frustrant, alors certes j'en ai bien profité mais en repensant aux tableaux précédents, je me suis dit qu'ils auraient pu être encore plus intéressants avec ces possibilités supplémentaires. C'est comme si les développeurs avaient souhaité nous récompenser d'avoir correctement mené notre tribu tout du long. Dans tous les cas, la dernière carte est vraiment à faire ! En revanche, quelle ne fut pas ma déception en assistant à la fin du jeu sans réelle cinématique ! Oui, je sais que j'attache de l'importance à des détails, mais quand même... Je ne demandais pas une pure animation de 10mn, simplement une comme nous en avons eu tout au long du jeu, pour clore l'histoire d'une plus belle manière que ce qui est proposé ici.
Une fois terminé et si vous n'avez pas été trop mauvais car chacun de ces mondes se débloquent au cours du mode histoire, le mode défi vous permettra de continuer l'aventure et d'y trouver un peu plus de challenge. Chaque épreuve concerne des problèmes bien particuliers (éteindre une énorme barrière de feu qui encercle et menace de détruire votre village, tsunamis imminents et j'en passe), et vous n'aurez accès qu'à certains pouvoirs pour vous en sortir, ou plus exactement pour protéger votre tribu. Je n'ai pas encore tout fini, mais pour le coup, j'ai dû refaire plusieurs fois chaque carte pour y arriver. Ça fait plaisir !
Autres bonus à débloquer, les mémoires tribales, qui sont en fait des textes approfondissant l'histoire et les différents éléments du jeu. C'est sympa mais j'aurais préféré des artworks (dans le style des images sélectionnées dans ce billet par exemple), un petit making off de la réalisation ou encore un mix de tout ça. Là, très sincèrement, j'ai dû en lire deux, histoire de voir ce que ça donnait, mais pas plus.
Autre remarque négative ne concernant pas le jeu mais son éditeur, Ubisoft, car je vous l'ai déjà dit plus haut, j'avais pré-commandé le jeu sur leur plateforme et je n'ai tout simplement pas pu ajouter ma clé sur Steam par la suite... Ça sent le coup fourré à plein nez et c'est assez désagréable. Si j'avais su qu'il allait sortir sur la plateforme de Valve, je l'y aurais pris sans hésiter. Rajoutez à cela le pseudo lanceur obligatoire totalement useless qui vous propose 15 fois la même mise à jour, et vous comprendrez que, sauf cas de force majeure, je ne suis pas prêt de remettre les pieds chez Ubi...
Pour conclure sur une note plus positive, je ne suis pas déçu de From Dust, il a même dépassé d'un poil mes espérances et j'espère vraiment qu'il y aura un From Dust 2 utilisant ce volet comme d'un bac à sable. J'attends de toutes manières le prochain jeu d'Eric Chahi avec impatience !
J'ai récemment acheté le jeu World of Goo sur Steam et j'ai rencontré 2 problèmes dû au fait qu'il ne semble pas y avoir de panneau de configuration permettant de modifier au moins la résolution et la langue du jeu.
Changer la résolution d'affichage de World of Goo
A cause de mon dual screen, l'affichage par défaut faisait tout simplement planter le jeu dès son lancement. J'ai cherché un moment si je ne pouvais pas régler ça via Steam, sans succès. Voici donc la marche à suivre :
rendez-vous dans le dossier où vous avez installé Steam (par défaut il est dans Program Files)
parcourez les dossiers suivants
steamapps\common\world of goo\properties
éditez le fichier config.txt
remplacez la valeur (value) du paramètre screen_width par la largeur de la résolution souhaitée, exemple :
<param name="screen_width" value="1920"/>
remplacez la valeur (value) du paramètre screen_height par la hauteur de la résolution souhaitée, exemple :
<param name="screen_height" value="1080"/>
sauvegardez, quittez puis relancez le jeu
Changer la langue des textes de World of Goo
Cette astuce peut se révéler pratique si votre Steam est en anglais mais que vous souhaitez jouer en français.
rendez-vous dans le dossier où vous avez installé Steam (par défaut il est dans Program Files)
parcourez les dossiers suivants
steamapps\common\world of goo\properties
éditez le fichier config.txt
remplacez la valeur (value) du paramètre language par les 2 premières lettre de la langue souhaitée (fr pour le français, en pour l'anglais), exemple :
<param name="language" value="fr"/>
sauvegardez, quittez puis relancez le jeu
J'espère vous avoir été utile, et si jamais vous n'avez pas encore joué à ce jeu, je vous le recommande !
Je vous en avais déjà parlé ici il y a un petit moment, DeathSpank est le dernier né en date de Ron Gilbert. Bien qu'il soit sorti le 13 juillet 2010, et disponible depuis sur Steam (PC), le Xbox Live, et le Playstation Network, je n'ai pu y jouer que récemment. Pourquoi me direz-vous ? Et bien je comptais vous en parler ici, mais pour ne pas empiéter sur cette review, cela fera l'objet d'un prochain billet.
Le héros de cette aventure se prénomme DeathSpank, the Vanquisher of Evil, the Dispenser of Justice (et j'en passe), une sorte de chevalier paresseux incorruptible (se faire corrompre étant trop fatiguant pour lui) à la recherche de l'objet ultime: the Artefact ! Sa mission lors du premier épisode sera de délivrer les pauvres orphelins (d'où le titre de l'épisode, Orphans of Justice) enlevés les par les hommes de main de l'ignoble Lord Von Prong. Comme dans un Diablo-like, il nous faudra acquérir de l'expérience en pourfendant les vilains méchants et en accomplissant les diverses quêtes qui nous seront confiées pour enfin arriver au big boss blondinet à la corde vocale vacillante (ceux qui ont terminé le jeu comprendront). L'aventure est ponctuée tout du long de scènes narratives au style très particulier (ne vous attendez pas à des cinématiques hollywoodiennes à la Mass Effect ou Starcraft II, rien à voir), avec des doublages énormissimes (d'où la difficulté de localiser le jeu je pense, mais des sous-titres auraient suffi). Tout comme dans les point 'n click, différentes répliques sont proposées lors des phases de dialogue pour rendre DeathSpank encore plus funky. Ce jeu n'est clairement pas destiné aux hardcore gamers avides de difficulté, car j'ai effectué le jeu en mode normal et je n'en ai rencontrée aucune (à voir si en difficile le niveau augmente vraiment, mais j'en doute). C'est pour l'ambiance, les décors, l'histoire, l'humour, la patte graphique que vous jouerez à DeathSpank ! Comme à chaque fois avec Ron Gilbert, l'univers proposé nous fait nous évader, et ses personnages, les objets/accessoires, plus farfelus les uns que les autres, ne font que renforcer cette bulle d'oxygène en contraste avec ces jeux de plus en plus aseptisés et où j'ai l'impression que les créateurs attachent plus d'importance à la beauté graphique qu'au scénario ou à la personnalité et au background des différents caractères.
Mon seul bémol concernant ce jeu, c'est qu'en tant qu'utilisateur de PC, je trouve dommage que les menus (clairement taillés pour la navigation console) n'aient pas été remaniés. Quelle lourdeur là où la souris et le clavier pourraient (sans conteste) faire la différence ! Oblivion syndrom ? Pour ce qui est du gameplay, le système de combo consistant à alterner les coups donnés avec une arme différente à chaque coup (possibilité de switcher entre 2 paires d'armes via la touche TAB) ne m'a pas vraiment séduit, et si ce n'était pas pour les attaques spéciales, je ne m'en serais tout bonnement jamais servi. La facilité déconcertante du jeu doit y être pour quelque chose: dommage !
Pour ce qui est de DeathSpank Thongs of Virtue, l'aventure reprend là où la 1ère s'était arrêtée (les 2 volets ne devaient au départ ne faire qu'un), et une fois Lord Von Prong occis, nous voilà chargés par la Red-Haired Woman (l'étrange rouquine qui apparait de temps en temps pour donner le fil conducteur de la quête de DeathSpank) de récupérer tous les strings aux pouvoirs magiques (si si, je vous assure que c'est bien de ça qu'il s'agit) créés au mont Bacon pour faire le bien mais ayant perverti leurs porteurs. Après avoir navigué dans un univers moyenâgeux où les épées, arbalètes et boucliers faisaient de nous un chevalier à fière allure, c'est désormais celui de la guerre contemporaine (auquel j'ai moins accroché, je dois l'avouer) qui fait rage avec ses grenades et autres armes automatiques. Exit Lord Von Prong et sa coiffure à la L'Oréal, c'est maintenant à Santa Claus (le Père Noël) que nous allons nous frotter ! Tout le reste est inchangé, we're back in the business !
Vis à vis de ce volet, le fait qu'il ne soit pas possible de reprendre son personnage pour poursuivre l'aventure dans Thongs of Virtue est le gros point noir auquel je ne m'attendais pas du tout. En tant que joueur PC, j'ai toujours eu l'habitude de trimballer mon/mes perso(s) du début à la fin des extensions d'un même jeu (Diablo, Morrowind, Starcraft, Warcraft), car ne nous y trompons pas, Thongs of Virtue n'est ni plus ni moins qu'une extension de DeathSpank. Quelle ne fût pas ma déception quand je me suis aperçu qu'il me serait impossible de continuer avec MON DeathSpank que j'avais affectueusement fait évoluer jusqu'au niveau 20 dans Orphans of Justice... Unbelievable ! Il ne me semble pourtant pas y avoir de contrainte technique, que ce soit sur PC (of course) , ou sur Xbox/Playstation, entrainant l'impossibilité de récupérer une sauvegarde et d'en tirer les infos nécessaires à une suite ? C'est bel et bien à 2 jeux à part entière que nous avons affaire. Recommencer avec un personnage vide pour continuer une aventure sur laquelle nous avons déjà passé un certain temps me semble anti-immersif au possible... Je n'ai rien trouvé sur le net concernant ce soucis, c'est limite si les tests le mentionnent ! C'est d'autant plus étrange que, comme je vous l'ai dit au début, ces 2 jeux ne devaient faire qu'un...
En conclusion, si vous êtes comme moi un fan de la première heure de Ron Gilbert, vous pouvez y aller les yeux fermés, c'est du tout bon ! Même chose pour ceux qui souhaitent passer un moment de fun aux commandes d'un personnage déjanté (I miss u Guybrush). Pour les purs challengers, passez votre chemin, ou essayez-le au moins avant de l'acheter, il y a de grandes chances que vous soyez déçus. A noter qu'un mode co-op est disponible, mais n'ayant pas eu l'occasion de le tester, je ne pourrais pas vous en dire grand chose, à part qu'il doit être excellent de pouvoir faire l'aventure à 2.
Pour vous procurer DeathSpank Orphans of Justice et sa suite Thongs of Virtue, si vous avez une Xbox ou une Playstation 3, ça ne devrait pas vous poser trop de problème, en revanche, si vous n'avez qu'un PC avec Steam, il vous faudra absolument avoir une IP anglophone (ou tout du moins une adresse anglophone) pour pouvoir acheter le jeu, mais je reviendrai sur cette aberration dans mon prochain billet.